Les différents type de semelle orthopédique
Autrefois, les semelles orthopédiques étaient réalisées en un seul bloc de résine moulé directement sous le pied. Cette technique, aujourd’hui abandonnée, offrait peu d’adaptabilité et de confort. Elle ne permettait pas de corrections précises ni de modifications après fabrication, ce qui explique son retrait progressif, confirmé par la Haute Autorité de Santé (HAS).
Les semelles thermoformées : la référence actuelle
Le thermoformage a transformé la podo-orthésie. Chez PodoConnect, nos semelles thermoformées intègrent en moyenne six matériaux différents, chacun choisi pour ses propriétés spécifiques : amorti, soutien, correction, confort, résistance… Cette approche multi-matériaux permet une adaptation très fine à la morphologie et à la pathologie de chaque patient, et garantit une efficacité et un confort sur-mesure. Toutes les études cliniques sérieuses et les recommandations de la HAS portent sur ce type de semelles, car elles reproduisent fidèlement la morphologie du pied et offrent une personnalisation avancée. Elles sont validées pour de nombreuses pathologies (diabète, rhumatismes, fasciite plantaire…).
À noter : Certains cabinets, comme PodoConnect, sont équipés pour délivrer des semelles orthopédiques en seulement une heure grâce à un équipement de coussin empreinteur. Cette technologie permet de mouler la semelle directement sous le pied du patient, offrant ainsi une empreinte précise et un gain de temps considérable
Les semelles 3D : une solution économique
L’impression 3D s’impose peu à peu dans le secteur, principalement grâce à son coût de fabrication très bas. Les semelles sont généralement réalisées en TPU (polyuréthane thermoplastique), un matériau unique dont la densité peut être modulée selon les zones du pied. Cette technologie permet une personnalisation de base et une production rapide.
Cependant, la semelle 3D présente des limites importantes :
– Elle repose sur un seul matériau, ce qui réduit la diversité des propriétés mécaniques par rapport à une semelle multi-matériaux.
– Même avec une modulation de densité, il est difficile d’atteindre le même niveau de confort, de correction et d’adaptabilité que les semelles thermoformées.
– Le recul scientifique reste limité, et peu d’études cliniques valident leur efficacité pour les pathologies complexes.
Une seule matière suffit-elle vraiment ?
La question se pose : peut-on vraiment offrir le même niveau de confort, de correction et d’adaptabilité avec une semelle 3D monomatériau, même modulée en densité, qu’avec une semelle multi-matériaux comme celles de PodoConnect ?
La diversité des besoins du pied humain nécessite souvent des réponses biomécaniques variées, que seul un assemblage de matériaux complémentaires peut offrir. La polyvalence des semelles thermoformées multi-matériaux reste aujourd’hui inégalée, notamment pour les patients présentant des pathologies complexes ou des besoins spécifiques.
Ce qu’en dit la Haute Autorité de Santé
La HAS fonde ses recommandations et les preuves d’efficacité principalement sur les semelles thermoformées multi-matériaux. Ce sont elles qui restent la référence pour la prise en charge personnalisée des pathologies du pied. Les semelles 3D, bien que prometteuses pour des cas simples et pour leur coût réduit, n’offrent pas encore la même garantie de performance et de personnalisation.
En résumé
- Les semelles monobloc sont dépassées et inadaptées aux exigences actuelles.
- Les semelles thermoformées multi-matériaux, comme celles de PodoConnect, offrent une personnalisation et une efficacité validées scientifiquement, avec la possibilité d’être délivrées en une heure dans certains cabinets grâce au coussin empreinteur.
- Les semelles 3D séduisent par leur coût de fabrication très bas, mais leur performance reste limitée par l’utilisation d’un seul matériau.
- À ce jour, la science et la HAS confirment la supériorité des semelles thermoformées multi-matériaux pour la prise en charge des pathologies du pied.